Comment ces startups utilisent l’IA pour mettre fin aux frais bancaires injustes !

Alors que des solutions d’intelligence artificielle telles que ChatGPT et Bing Chat sont déjà en service pour aider les clients à lutter contre les frais bancaires excessifs et d’autres problèmes liés aux services bancaires, une étude récente menée par le cabinet Gartner en début d’année 2023 annonçait l’avènement imminent d’IA spécifiquement conçues pour simplifier davantage le processus de réclamation des clients.

Un impact conséquent de l’IA

Actuellement, il est possible d’explorer les recours liés aux frais bancaires en utilisant des technologies telles que ChatGPT. Ce dernier ne cesse de progresser dans son apprentissage. Cependant, il est essentiel de noter que ces systèmes peuvent parfois générer des erreurs, que les établissements bancaires peuvent exploiter pour rejeter une réclamation. Cela souligne l’importance d’avoir une compréhension de base du droit pour valider les arguments générés par ces technologies. Voici une vidéo qui explique certaines astuces pour limiter les frais bancaires :

C’est pourquoi certaines start-ups se développent progressivement, proposant des réclamations simplifiées, plus rapides et surtout juridiquement solides, ce qui accroît la confiance des clients. Des pionniers dans ce domaine incluent DoNotPay et une start-up britannique appelée Nous. Cependant, ce marché naissant ne représente que la partie visible d’un changement beaucoup plus vaste.

À l’avenir, pour répondre à des réclamations de plus en plus complexes et efficaces, les entreprises devront déployer leurs propres technologies d’IA spécialisées. Des technologies qui inquiètent certains domaines ! Ce changement pourrait entraîner une diminution significative de la nécessité de recourir à des employés humains, ce qui aurait un impact notable sur l’emploi dans le secteur bancaire. Il est même envisageable qu’une IA correctement formée remplace complètement les conseillers financiers traditionnels à un moment donné.

banque et ia

La question à présent est de savoir qui sera en charge du développement de ces technologies d’IA spécialement conçues pour le secteur B2B, destinées à gérer des réclamations particulières. À ce jour, il n’existe aucun prestataire indépendant proposant ce type de service. Cela signifie que les banques devront probablement créer leurs propres solutions en interne.

Cependant, il est impératif pour elles de commencer à recruter activement des experts qualifiés dès maintenant et de leur accorder le temps nécessaire pour former des agents d’IA spécialisés, un processus qui pourrait s’étendre sur plusieurs années. Des solutions de plus en plus performantes sont déjà accessibles du côté des clients, ce qui renforce la nécessité pour les banques de prendre des mesures rapidement.

Le risque réside dans le fait que cette transition pourrait perturber l’équilibre financier des établissements bancaires, qui intègrent divers frais administratifs et d’envoi de lettres recommandées, entre autres, dans leur structure de coûts. L’adoption croissante de ces technologies par les clients finira par convaincre les banques de réduire, voire d’éliminer certains frais, souvent jugés obscurs, mais qui, cumulés, peuvent avoir un impact financier significatif sur les clients les plus vulnérables.

Ecrit par Maxime Luminet

Je suis Maxime Luminet, mais la plupart me connaissent sous le pseudonyme de "Lumi". En tant que journaliste spécialisé, je me plonge au cœur de l'actualité high-tech, des jeux vidéo et du divertissement sur les plateformes de streaming. En tant que technophile, j'aime décrypter les nouvelles tendances et produits émergents en espérant être suffisamment pertinent pour être votre boussole.