En attendant les prochains claviers de Corsair, utilisant des interrupteurs Cherry MX RGB, qui devraient arriver d’ici la fin de l’été sur le marché, nous continuons à tester les divers claviers de la marque. A vrai dire, à part la gamme Raptor, nous n’avions pas pu tester de claviers de la gamme Vengeance (hormis le K65, version mini du K60). C’est donc avec le K70 que nous avons joué pendant plusieurs jours afin de savoir, si oui ou non, il vaut ses 118,90€.
Le K70 fait parti de la gamme Vengeance, haut de gamme de Corsair en matière de périphérique. Il se positionne entre le K60 et le K95. Le K60 est a peu près équivalent au K70, sauf qu’il perd le rétro-éclairage et le repose poignet complet. Il tombe doucement dans l’oubli puisqu’il n’est presque plus référencé. Corsair préfére se concentrer sur le K70. Au dessus du K70, on retrouve le K95, version MMO du K70 avec 3 rangées de touches de macros sur la gauche du clavier. Il est plus cher d’une dizaine d’Euros par rapport au K70.
Les caractéristiques principales du K70 reposent sur du mécanique, accompagné d’un port USB pour y brancher une souris ou un casque audio et une partie multimédia dédiée.
Il est disponible en plusieurs versions, on démarre avec deux coloris: noir anodisé ou argent naturel. En plus de cela, trois type d’interrupteurs mécaniques de chez Cherry sont disponibles: Mx Red, MX Brown et MX Blue. Le rétro-éclairage du clavier est fonction des interrupteurs choisis. Bleu pour les claviers au design « argent naturel » et rouge pour les modèles en « noir anodisé ».
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Le K70 arrive dans une boîte assez épaisse. A l’ouverture, on voit que Corsair a placé le repose poignet en dessous du clavier de sorte que le packaging prend moins de place en largeur mais plus en hauteur. Le tout bien recouvert de de carton pour ne pas laisser de liberté de mouvement aux divers éléments dans la boîte.
Ce clavier repose toujours sur un châssis en aluminium brossé et anodisé (résistance à l’usure, à la corrosion et à la chaleur).
Le bundle comprend un petit livret, le repose poignet et un set de touches rouges légèrement incurvées pour un placement des doigts optimal (pratique puisque quand on joue c’est le sens du toucher qui prime sur le regard). Les touches qui bénéficient de ce traitement sont les touches numériques de 1 à 6 et les touches ZQSD). Ces touches sont également rayées en relief pour une meilleure accroche des doigts (comme la barre espace) Evidemment, pour enlever les touches, Corsair inclut un Key-pull dans le bundle.
Un pavé multimédia est présent sur le K70, il comprend une molette pour l’augmentation ou la diminution de la puissance sonore. A la gauche de cette molette se trouve un bouton Mute. Il y a également quatre touches côte à côte juste en desous pour les fonction Stop, Piste précédente, Play/Pause, et Piste suivante.Â
Fournies dans un sachet plastique, les touches supplémentaire n’ont pas de rangement spécifique. Nous avons tout de même été pris d’un grain de folie: et si il était possible de les faire entrer dans le repose poignet ??? Après avoir retirer les cinq vis du repose-poignet, il s’avère qu’il manque 1 à 2mm de hauteur pour les faire entrer entièrement … De toute façon, une fois les touches en place, vous ne les changerez pas toutes les 5min.
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Le modèle reçu affiche un rétro-éclairage de couleur rouge. Celui-ci est muni de diverses options comme la modification de l’intensité et de trois modes de fonctionnement: éteint, les touches ZQSD allumées ou tout le clavier allumé. Le clavier comporte également un système anti-ghosting ainsi qu’un rollover complet en USB.
Sous les touches du K70, nous trouvons des interrupteurs Cherry MX Blue. Ils offrent un retour tactile avec clic d’activation(pour savoir si la touche à vraiment été enfoncée) et une bonne resistance à l’appui avant activation pour éviter un maximum les fautes de frappe. Il ne faut que 45 grammes pour enfoncer la touche avec une pointe à 55 grammes juste avant l’activation. De ce fait, ils sont tout particulièrement adaptés au traitement de texte. Malheureusement, nous les trouvons moins adaptés au jeu-vidéo que les MX Red et MX Brown mais après tout c’est une histoire de goût. Et pour rajouter une couche, ce sont les interrupteurs les plus bruyant de la gamme Cherry MX. Â
Juste à c^pté du câble d’alimentation, on trouve le port USB (à la norme 2.0) et aussi un switch à 4 positions qui gère le temps de réponse du clavier (1, 2, 4 et 8ms).
Sous le clavier, on trouve quatre patins de surélévation pour régler aux petits oignons la position de ses mains. Il lui manque cependant quelques rainures pour le passage du câble…
Ayant reçu la version avec interrupteurs MX Blue, nous aimons son toucher pour la bureautique mais c’est une horreur pour les gens autour et ils ne sont pas particulièrement adaptés aux jeux-vidéos. A vrai dire, ce sont les interrupteurs les plus bruyant de la gamme Cherry MX. Mais il existe deux autres variantes avec des switches MX Red ou MX Brown, ce dernier étant plus silencieux et tout aussi plaisant à utiliser. Après, c’est une histoire de goût et il faudra essayer les interrupteurs en magasins ou sur un salon pour choisir celui qui embarque l’interrupteur que l’on préfère.Â
Le K70 (sans les interrupteurs MX Blue que nous trouvons inadaptés pour le jeu-vidéo) est un très bon clavier, il dispose de tous les atouts pour séduire : rétro-éclairage, robustesse avec son châssis en aluminium, une zone multimédia dédiée, un set de touches supplémentaires incurvées qui nous a paru convaincant et pas, un bon repose-poignet, … mais que peut-on lui reprocher alors ?
Et bien le gros problème, c’est l’absence de logiciel de configuration. Pour un clavier gaming, c’est dommage que passer à côtés des macros ou de l’attribution de raccourcis.
Vous vous en doutez, la note s’en ressent et il reçoit un label coup de cÅ“ur puisque finalement nous n’avons pratiquement que des bonnes choses à dire sur le K70.Â
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