Corsair continu d’étendre sa gamme de périphériques Raptor avec plusieurs déclinaisons moins haut de gamme mais toujours aussi intéressantes avec un placement tarifaire généreux.
Côté clavier, après le K50, le constructeur propose le K40 ainsi que le K30. Si le premier perd deux rangées de touches macros, le port USB et le repose poignet. Le second se voit aussi retirer le rétro-éclairage multicolore pour n’afficher qu’une seule couleur, le rouge.
Côté souris, nous avons pour le moment pu goûter à la M40, soeur très proche de la M65 sans le bouton sniper. Mais il existe aussi une floppée de souris plus bas de gamme (M30, LM3, LM2, M3 et M4) qui sont des reliquats d’avant le rachat de Raptor par Corsair. La M40 est appelée à disparaître car elle est remplacée par la M45, une (très) légère évolution de la première. La M40 va voir son prix baisser pour finir tranquillement sa vie (et les stocks de Corsair). La M45 voit son capteur changer pour arriver à 5000DPI au lieu de 4000DPI.
Corsair a également dans sa manche un accord provilégié avec le constructeur d’interrupteurs mécaniques Cherry, qui lui laisse l’exclusivité sur l’utilisation des interrupteurs mécaniques MX RGB, de nouveaux interrupteurs mécaniques avec un rétro-éclairage multicolore touche par touche avec une matrice pouvant donner des effets vraiment intéressants.
Aujourd’hui, nous nous intéressons au Raptor K40 et à la souris Raptor M45, deux périphériques qui forment l’entrée/milieu de gamme chez Corsair. Des périphériques aux prix abordables qui conservent des fonctionnalités clées.
En parlant de budget, sachez que ces deux périphériques sont vendus 69,99€ et 52,90€ pour respectivement le clavier K40 et la souris M45, ce qui place le clavier en compétition avec l’Apex RAW de Steelseries et la souris face aux G400s de Logitech, Steelseries Kana et Sensi RAW. Autant dire que ces deux périphériques ont un tarif plutôt aggressif face à la concurrence.
 ![]() |
 ![]() |
Le clavier Raptor K40 arrive dans une boîte cartonnée. Le clavier est protégé de l’extérieur grâce à un emballage plastique et le câble est enchevêtré dans un bloc cartonné qui est en appui contre le clavier, ce qui permet également de bloquer les mouvements du clavier.
Le bundle qui accompagne le clavier est clairement pauvre avec deux petits livrets. Un livret de garantie et un autre de démarrage rapide. Après déballage, voyons ce que nous avons à dire sur ce clavier.
Ce qui frappe d’emblée ce sont les touches ZQSD et les 4 touches fléchées qui arborent un coloris différent des autres touches avec une robe argentée. Si les autres touches affichent une robe noire mat avec un toucher doux, la plaque de support des touches affiche un aspect granuleux. La forme est identique au Raptor K50 et, a fortiori, au Vengeance K95. les seuls changements visibles esthétiquement sont :
– l’abandon de deux rangées de touches de macros et du port USB par rapport au Raptor K50,
– La mise en place d’une plaque plastique noire en guise de façade sous les touches plutôt qu’une plaque alu brossé par rapport aux modèles de la gamme Vengeance.
Le logo du fabricant prend toujours place au centre de la barre supérieure en aluminium mais cette fois elle n’est plus brossée. On baisse en gamme me direz vous… La perte des deux rangées de touches profite aussi à la taille et au poids du clavier avec 470 x 181 x 35mm et seulement 822 grammes (sans le câble d’alimentation). Il fait presque plaisir à manipuler celui là !
Sur la partie gauche du clavier, nous pouvons trouver les 6 touches de macros associées aux trois banques de macros pour un total de 18 macros. On trouvera aussi de ce côté là une touche d’enregistrement de macros à la volée et enfin, le blocage de la touche Windows.
Sur la partie droite se trouve la partie multimédia, elle est complète et comprend un bouton Play/Pause, un bouton Stop, piste suivante, piste précédente, volume+, volume- et la touche mute. Sur le Raptor K50, la gestion du volume était confiée à une molette, Corsair réduit un peu les coûts avec deux boutons. C’est d’ailleurs sur cette partie que l’on trouvera la touche faisant varier les niveaux d’intensité du rétro-éclairage.
Le K40 utilise une membrane à dôme en caoutchouc, moins cher et moins  que les interrupteurs mécaniques mais ils ont pour gros avantage d’être bien plus silencieux. Si le toucher peut paraître habituellement mou comparé aux claviers mécaniques, il n’en est rien ici. On sent bien une certaine résistance lors de l’appui, et également, un retour très rapide de la touche. C’est une bonne nouvelle !
Ce clavier possède une LED sous chaque touche pour un rétro-éclairage homogène. Il est bien entendu personnalisable en couleurs (16,8 millions de couleurs) et en intensité (4 niveaux). L’anti-ghosting n’est pas laissé pour compte, avec une matrice prenant en compte la totalité des touches appuyées en même temps.Â
Voilà que l’on attaque la partie qui est la moins glorieuse du clavier. En fait, nous ne regrettons qu’une seule chose sur le K40, la disparition du repose poignet. Le K40 est, à l’inverse de son grand frère le K50, livré sans repose-poignet. Et du fait de touches un peu hautes, le poignet à tendance à être plus bas… Ce qui amène de petites douleurs au bout d’une bonne période de jeu.
Sous le clavier, on trouvera les 2 pattes d’inclinaison ainsi que les 4 patins assurant l’adhérence du clavier sur la surface où il est posé. A noter que les pattes d’inclinaison ne possèdent pas de caoutchouc à l’extrémité.
Comme vous pouvez le voir, il n’y a pas de passe câble, ce dernier passera obligatoirement par le haut du clavier et ne pas pourra prendre le chemin qui vous plaît en fonction de l’agencement de votre bureau. Le câble est d’ailleurs d’une longueur suffisante (1,80m) avec une gaine en plastique et un connecteur USB simple, c’est à dire non plaqué or.
 La garantie du Raptor K50 est, comme sur l’ensemble de la gamme des claviers Vengeance et Raptor, de 2 ans.
Â
![]() |
![]() |
Le packaging est identique entre la M40 et la M45. On retrouve une boîte cartonnée avec abattant aimanté. A l’intérieur du carton et en plus de la souris, nous trouvons trois petits livrets. Rien de spécial a se mettre sous la dent de ce côté là .
Physiquement, il n’y a rien, mais vraiment rien, qui permette de distinguer une M45 d’une M40. C’est en l’utilisant que l’on s’aperçoit du seul changement opéré par Corsair.  Le revêtement de la souris est de type soft-touch. Le confort et la prise en main sont meilleurs, mais les marques de sudations sont plus visibles. Le nettoyage ne laisse cependant pas de traces. La souris conserve de son aînée son poids de 150 grammes et sa taille de 118 x 72 x 39 mm.Â
7 boutons prennent place sur la souris, avec le clic gauche et droit, le clic molette, deux boutons sur la tranche gauche et deux boutons autour de l’indicateur des DPI. Ils sont d’ailleurs programmés de base pour le changement de DPI.
La souris dispose d’un rétro-éclairage de couleur rouge, c’est finalement une seule couleur disponible contre 16,8 millions pour le clavier de même gamme. Dommage pour l’harmonie globale si on préfère le bleu par exemple.Â
Grâce à l’évolution du capteur optique, la M45 grimpe alors de 4000DPI à 5000DPI. Pas de quoi venir chatouiller les capteurs lasers, mais l’évolution reste intéressante quand la mode est aux doubles voir triples écrans et très haute résolution. C’est là le seul changement par rapport à la M40.
Par rapport à une M60/M65, la M45 perd la partie métallique qui donnait du cachet à la souris, mais soit, ce n’est que du visuel, une fois la main posée dessus, on y voit que du feu. Par contre, la perte du bouton Sniper est aussi bien un atout qu’une faiblesse. On y gagne en précision dans la manipulation de la souris puisque l’on peut bien forcer avec le pouce sans appuyer sur le bouton par mégarde. D’un autre côté, on perd aussi un bouton très pratique pour les FPS.
On peut dire que les souris M40/M45 sont un peu les bonnes à tout faire de Corsair, puisque les M90/M95 sont axées sur les MMORPG, tandis que les M60/M65 s’orientent vers les FPS.
Sous la souris se cache le système de lestage ainsi que 5 gros patins en téflon qui font très bien leur travail, à savoir une glisse impeccable. Le système de poids est composé de 3 rondelles de 4 grammes. Elles sont cachées sous trois grosses vis. Nous regrettons l’absence d’outil pour enlever ces vis, bien qu’une pièce de monnaie suffit à les enlever, ou mieux un tournevis plat assez large pour ne pas abîmer la fente. Vous noterez également qu’il n’y a pas de boîte pour les ranger si vous souhaitez utiliser la souris à vide.Â
Côté garantie, Corsair reste fidèle à ses principes avec 2 années de support.
Nous allons aussi nous attarder sur le tapis de souris qui nous a été fourni par Corsair, le MM200. Trois familles cohabitent dans cette partie : le MM200, tapis de souris souple, puis les MM400 et MM600 en plastique rigide. Le MM600 a en plus un double côté, un plus adapté à la vitesse et l’autre à la précision.
Nous avons reçu un MM200, cette version existe en plusieurs formats pour plaire au plus grand nombre d’utilisateurs. Il existe même un modèle « Etendu » qui mesure 930 x 300 x 2mm ce qui permet de poser le clavier et laisser de la place pour la souris, c’est une bonne idée, encore faut il avoir 1m de libre !
Notre exemplaire est le MM200 Standard. Il est livré dans une boîte cylindrique épaisse et bien résistante. Sous la boîte se trouve un échantillon du tissu du tapis pour apprécier la surface avant achat. Ce MM200 mesure 360 x 300 x 2mm, ce qui en fait un parfait compagnon pour les joueurs utilisant de faibles DPI et donc faisant de grands gestes.
Il dispose d’un revêtement en tissu sur le dessus pour un meilleur contrôle, tandis que le dessous est en caoutchouc pour une bonne adhérence du tapis sur le bureau. Ce n’est certe pas le tapis du siècle mais à un peu moins de 10€ on ne peut guère s’en plaindre.Â
 Les deux périphériques sont livrés sans logiciel de configuration. Il faut donc passer par le site de Corsair (dans sa nouvelle mouture). Après avoir téléchargé les deux archives, nous trouvons pour chaque périphérique une mise à jour du firmware.
Après mise à jour des deux périphériques, nous nous attaquons à l’installation des deux logiciels de paramètrage. C’est ensuite que nous pouvons jouir des différents réglages offerts par le logiciel. Bizarrement, il est commun à tous les périphériques Corsair mais il faut tout de même installer deux logiciels dédiés. Razer détient la palme du tout en un sur ce point là .
Comme les pages sont communes sur certains points, nous ne détaillerons pas deux fois les même choses. On commence avec les réglages concernant la souris.
La page principale sert aussi bien à attribuer les options des boutons que de gérer les macros. On peut aussi désactiver le rétro-éclairage et changer de profil. Pour les boutons, il n’y a finalement que peu d’options disponibles. En voici quelques unes pour ce qui est des fonctions « souris »
 ![]() |
 ![]() |
Puis viennent ensuite les fonctions « Windows ». Après avoir goûté aux logiciels de Roccat, de Razer ou de Logitech, on trouve les options disponibles un peu creusesÂ
 ![]() |
 ![]() |
Ensuite, on change de page pour attérir sur « Gérer Performances ». Nous voilà dans la partie intéressante. On peut régler les 3 niveaux de DPI ainsi que modifier le niveau de sensibilité pour la fonction Sniper. Il est également envisageable de scinder l’axe X et Y pour avoir de DPI totalement différents.
C’est aussi sur ce panneau que l’on gère la hauteur de levage (Lift Off Distance) selon 5 paliers et aussi le taux de refraîchissement des données qui va de 125Hz à 1000Hz. Nous préférons rester sur le mode 500Hz plutôt qu’à 1000Hz, votre processeur vous en remerciera.
Le dernier onglet s’occupe des profils, à savoir qu’il n’y a pas vraiment de limite sur le nombre de profils enregistrables, libre à vous d’enregistrer, d’exporter d’importer ou d’enregistrer diretement sur la mémoire de la souris.
Passons maintenant au clavier. La page principale ressemble à celle du logiciel de la M45 avec les macros et l’attribution des touches. Mais ici, il y a en plus la rangée de touche macros et les trois banques de macros. Le niveau de puissance du rétro-éclairage est aussi réglable via cette page.
La gestion du rétro-éclairage est complète avec une palette de 16,8 millions de couleurs. 8 couleurs sont pré-paramétrées et il existe également des effets lumineux comme la pulsation ou le cycle de transition entre toutes les couleurs. A noter que ces effets peuvent s’activer uniquement lorsque le clavier est en veille.
Nous voici arrivé au terme de ce test du clavier Raptor K40 et de la souris Raptor M45 de Corsair. La conclusion ne devrait pas trop être différentes du K50 que nous avons testé ici et de la M40 qui a été testée là .
L’un des gros avantages des claviers Corsair, c’est cette façon de ne pas emprisonner les touches dans un cadre, autant le rendu est vraiment bon, mais aussi le nettoyage est facilité. Il suffit de secouer le clavier pour faire tomber les quelques particules solides qui peuvent aller se loger sous les touches. C’est un vrai plus pour les passionnés que nous sommes qui vivent devant un écran :).
Mise à part les deux rangées de touches de macros en moins, de l’absence de repose poignet et du port USB, le K40 est en tout point identique au K50. C’est de ce fait un très bon clavier mais qui, sans son repose poignet, ne nous pousse pas au coup de coeur. Il mérite tout de même un label gaming compte tenu des prestations offertes par le K40, il n’a finalement qu’un seul concurrent, l’Apex RAW de Steelseries qui n’a pas de rétro-éclairage multicolore.
10€, c’est l’écart de prix entre le Raptor K40 et le Raptor K50. 10€ pour un repose poignet, un port USB et deux rangées de touches en moins… On commence à attaquer le confort en enlevant le repose poignet. Pour taper un peu de texte ce n’est pas embétant, mais c’est plus pour le jeu ou la main restera au même endroit pendant plusieurs heures avec poignet plus « cassé » qu’avec un repose poignet. Comme les touches sont assez hautes ce sentiment est d’autant plus justifié.
Neanmoins, Le K40 reste un très bon choix, il dispose de tous les arguments pour satisfaire bon nombres d’utilisateurs. Il mérite bien son label Gaming !Â
Les + | ![]() |
|
|
Quand nous vous parlions de la M40, elle nous paraissait légèrement trop chère avec un tarif de 60€, Corsair a bien appris sa leçon et affiche désormais un tarif de 54,99€ pour la M45. C’est déjà plus prometteur même si nous aurions apprécié quelques euros en dessous. Néanmoins, le temps s’en chargera. Les défauts de cette souris sont sensiblement les mêmes que nous avions trouvé sur la M40, à savoir des poids amovibles mais sans outil adéquat et sans boîte de rangement dans le bundle. Nous trouvons aussi l’outil de création de macros un peu compliqué à prendre en main. Mais là ou on commence à s’impatienter, c’est sur la façon dont Corsair bride le rétro-éclairage multicolore de ses souris puisqu’elles sont limitées à une seule couleur. Pour les Raptor : le rouge et les Vengeance : le bleu. Â
Les + | ![]() |
|
|