Après de longs mois d’attente, la nouvelle plateforme haut de gamme Intel fait son apparition et Gigabyte lui dédie une carte mère exceptionnelle dédiée au gaming : la X99 Gaming 5.
Elle est donc la première carte mère de sa génération à être consacrée aux jeux et les exclusivités qu’elle embarque ne manqueront pas de lui assurer un important succès.
Au jour de ce test, la marque n’a pas encore dévoilé officiellement l’intégralité des modèles conçus mais en se référençant aux gammes existantes, la X99 Gaming 5se positionnerait entre une probable X99 Gaming 3 économique et une X99 Gaming 7 très haut de gamme.
Son socket 3011 v3 acceptera les CPU Intel « Haswell-E » qui intègrent six ou huit cœurs, jusqu’à quarante lignes PCI Express et surtout le support de la DDR4.
Contrairement au chipset Z97 qui n’apportait pas d’évolutions majeures, l’Intel X99 permet à la plateforme 2011 d’actualiser un X79 datant de 2011 qui ne supportait pas nativement l’USB 3.0 et ne comportait que deux ports SATA 6Gbps sur les six présents.
Ce nouveau contrôleur de nombreuses améliorations notables. Concernant le stockage interne, dix ports SATA 6Gbps sont disponibles et même le support des SSD/HDD à 10GB/s via un port M.2 mais aussi par extension une interface SATA Express.
Outre les fonctionnalités supportées par le chipset, la Gigabyte X99 Gaming 5 intègre de nombreux équipements supplémentaires.
L’audio est largement représenté sur cette carte haut de gamme. Nous y retrouvons donc l’une des meilleures solutions basée sur un CA0132 de Creative accompagné d’un ampli OPA2134 upgradable, d’un Noise Guard ainsi que des condensateurs signés Nichicon.
Pour le réseau, le classique Qualcomm Killer E2200 est de la partie.
Concernant le stockage, la Gigabyte X99 Gaming 5 dispose de ses dix ports SATA 6Gbps gérés par le chipset dont deux reposent sur le fameux standard SATA Express.
Et pour la première fois, ce n’est pas un mais deux slots M.2 (évolution du mSATA) qui sont disponibles. La gestion des modes RAID 0, 1, 10 et 5 sont toujours d’actualité.
La X99 Gaming 5 embarque quatorze ports USB gérés par l’Intel x99. Quatre d’entre eux se distinguent par une couleur jaune car ils profitent de « USB DAC-UP », un procédé améliorant la stabilité de la tension.
La Gigabyte X99 Gaming 5 devrait faire preuve d’une fiabilité exemplaire grâce à la qualité de ses composants « Ultra Durable ». La marque étant particulièrement présente sur le segment des cartes mères professionnelles, nous gardons notre pleine confiance sur la durée de vie de la X99 Gaming 5.
Les connecteurs plaqués Or du processeur et des connecteurs audio devraient améliorer la qualité du signal tout comme les condensateurs Black seront plus endurants.
Les résultats de nos tests concernant le processeur sont identiques à ceux de l’article dédié à l’i7 5960X puisqu’il a été testé avec la carte mère X99 Gaming 5.
La Gigabyte X99 Gaming 5 fait preuve d’une esthétique très flatteuse et réussie avec une dominante rouge comme c’est couramment le cas sur les versions gaming des cartes mères de la majorité des constructeurs.
A la mise sous tension, la X99 Gaming 5 aurait pu s’appeler Red Edition car de nombreuses LED placées sous le PCB illuminent le boitier. Le dissipateur du chipset lui aussi est désormais éclairé tout comme le panneau de connectique arrière.
Le bundle est extrêmement complet avec tous les ponts SLI/CrossfireX, un panneau arrière exemplaire sur le niveau de finition. Par contre Gigabyte est le premier à notre connaissance à livrer des nappes SATA gainées du plus bel effet. Voilà une avancée des plus appréciée.
Au-delà de ces critères esthétiques, la qualité est sans surprise largement au rendez-vous. Aucun reproche ne pourra être effectué à la X99 Gaming 5 sur ce point.
Chaque composant et connecteurs sont parfaitement disposés dans des zones distinctes. Les ports PCI Express respectent une symétrie rigoureuse.
Le dissipateur des étages d’alimentation est plus qu’imposant même si cela ne gênera pas l’installation des ventirad les plus volumineux.
La disposition des condensateurs proches du socket comme les bobines d’alimentation montrent bien que cette carte mérite sa dénomination haut de gamme.
Un heatpipe connecte les deux dissipateurs afin de maximiser la dissipation thermique. 32GB de mémoire DDR4 pourront être répartis sur les huit ports. La fréquence nominale sera de 2133 MHz.
Le dissipateur du chipset fait fière allure et il est lui aussi éclairé. Nous regrettons que la marque fasse appel à un fil électrique plutôt qu’à un connecteur rigide plus discret et plus robuste.
Voila un panneau arrière des plus convaincants. Aucun espace vide n’est laissé et chaque connecteur est bien disposé. Dix USB, un Ethernet, et les mini jack Audio. L’équerre métallique accueillera les connecteurs d’antenne de l’interface Wifi optionnelle.
Les quatre ports PCI Express 16x permettront la configuration de solution Tri SLI ou CrossfireX en 16x/16x/8x. Ils sont secondés de trois ports PCI Express 1x.
La X99 Gaming 5s’offre un chipset Creative dont la renommée n’est plus à faire.
La connectique de boitier déportée est ultra complète avec un connecteur d’alimentation Molex pour renforcer la puissance électrique des ports PCI Express sur la tranche inférieure du PCB.
A défaut de connecteurs SATA haut de gamme, ceux de X99 Gaming 5 restent satisfaisants en raison des possibilités d’extension pour le stockage interne.
Côté debug, nous regrettons l’absence de bouton Power pourtant si pratique.
La page d’accueil du BIOS de la Gigabyte X99 Gaming 5 reprend un menu simplifié plus adapté aux néophytes.
L’organisation des menus reste toutefois identique avec de fortes possibilités de personnalisation. Le premier onglet est totalement modifiable pour accueillir les raccourcis vers les options souhaitées par les utilisateurs.
Par défaut, on retrouve les options les plus courantes liées à l’overclocking. comme le bus BCLK, le coefficient du CPU, de la mémoire et les tension du Vcore, de la RAM et du PCH.
L’onglet MIT se dédie sans surprise à l’overclocking pur et dur. Sept sections très riches se partagent les très nombreuses options.
Le premier regroupe les fréquences du processeur mais aussi la RAM.
Un bouton “Advanced CPU Core Settings” permet d’entrer dans les entrailles même de la puce. Ici chaque coeur est personnalisable et on aura accès au PLL, à l’Uncore et aux limites de consommation électrique.
Le menu Mémoire se détaille davantage par rapport à la page d’accueil avec le coefficient, la gestion des profils XMP, la tension et un bouton ouvrant l’accès aux timings.
Le menu Voltage regroupe toutes les tension qu’il faudra manipuler avec prudence car les plages sont extrêmement larges.
Quatre catégories affinent leur organisation: Power Settings, CPU, Chipset et DRAM.
Le premier sera probablement incontournable car on y retrouve le fameux VRIN, autrement dit le contrôleur de tension intégré au CPU.
La catégorie CPU sera surement la plus visitée car elle concerne le Vocre, le Ring, le System Agent et les I/O.
L’onglet “PC Health” reprend les alertes des ventilateurs et la configuration de leur rythme.
La partie Status reprend quelques brèves informations sur l’état de la machine.
Passons de suite au menu Périphériques dans lequel se situent les paramètres des contrôleurs intégrés tels que l’audio, l’USB et le réseau.
L’onglet SATA autorise l’activation du RAID et du support Hot-Plug.
Hardware
Processeur : Intel Core i7 5960X
RAM : 16GB Corsair 2133MHz
Boitier : Cooler Master Storm
Stockage SSD : Sandisk Ultra II
Stockage HDD : Seagate Barracuda 1To 7200RPM 64Mo de cache
Alimentation : Enermax Platimax 1000W
Carte graphique : AMD R9 295X2
Convertisseur SATA/USB 3.0 : ICY Box IB-111U3-Hub
Convertisseur SATA/eSATA : Akasa Elite
Software
Windows 7 X64 installé sur un HDD SATA Seagate Barracuda 1To 7200RPM 64Mo de cache connecté sur le premier port SATA 6Gbps (si disponible).
Tous les pilotes installés sont en dernière version disponible à la date du test.
Consommation électrique
Mesures effectuées à la prise électrique de la plateforme de test
CPU à fréquence stock en idle et en full (si support vga de la carte en test, seul l’IGP est présent sinon ajout d’un GPU)
CPU à fréquence OC en idle et en full (si support vga de la carte en test, seul l’IGP est présent sinon ajout d’un GPU)
Températures
Aida 64 System Stability Test 5mins fréquence stock + ventilateurs profil automatique
Benchmark CPU
Configuration par défaut: paramètres automatique.
Overclocking automatique: outil overclocking activé (si disponible).
Overclocking manuel: fréquence maximale atteignable stable le temps des benchmarks (watercooling pour les cartes mèers dédiées).
Software
SuperPI 1Mo
wPrime 1024
Cinebench
PCMark 2011
7Zip
Truecrypt
UCBench
X264 Benchmark
Champs d’applications:
Calculs intensifs
Bureautique et Multimédia
Traitement de fichiers
3D
wPrime 1024
wPrime 1024 est similaire à Super Pi mais calcule cette fois une fonction mathématique. wPrime est multi threads mais par défaut il est limité à quatre threads. Nous laissons cette configuration sans la modifier. Le résultat étant donné en secondes, le résultat le plus petit est le meilleur.
Nous avons exceptionnellement modifié la configuration de ce logiciel afin de permettre au 5960X d’exprimer tout son potentiel. Le score du 4960X est obtenu sans changement de wPrime. C’est pourquoi l’écart est si prononcé.
Avec 125 secondes, l’i7 5960X montre sans état d’âme que c’est un monstre de puissance.
UCBenchmark
UCBench ou UnRAR-Crack Benchmark comme son nom l’indique tente de retrouver le mot de passe d’un fichier archivé au format RAR. Le score donné représente le nombre de possibilités exécutées par seconde et il est capable de tirer parti des instructions liées à l’encryption intégrées dans les processeurs.
Cette fois sous UCBench, le match est équitable et l’i7 5960X est capable de s’approcher des 1700 combinaisons par seconde soit plus de 250 combinaisons par seconde que le 4960X.
ScienceMark
Ce dernier logiciel de calcul brut se spécialise dans les domaines scientifiques comme les opérations sur les matrices ou sur les molécules. Les résultats sont donnés sous forme de scores.
A ce jour, jamais un processeur grand public n’avait su dépasser les 3300 points sous ScienceMark et l’i7 5960X est imbattable avec 3343 points. Les huit coeurs de notre CPU de tests font la différence face aux six coeurs du 4960X.
Aida64
La bande passante de la mémoire gérée par l’i7 5960X en DDR4 obtient des valeurs similaires à de la DDR3 toujours cadencée à 2133MHz.
Cinebench
Cinebench est l’un des tests les plus intéressants de notre panel car il compte parmi les rares à exploiter à 100% la puissance des CPU.
C’est également une écrasante victoire de l’i7 5960X qui sait dépasser les 14 points à sa fréquence de base alors que le 4960X restait proche des 12 points. Une nouvelle fois le nombre de coeurs joue fortement sur le résultat final.
POV-Ray
POV-Ray est l’application la plus représentative en termes de rendu 2D. Le benchmark livré avec le logiciel se charge de calculer une image pré définie. Le temps pour achever le calcul est exprimé en secondes et le plus court est donc le meilleur.
Alors que le 4960X réalisait son travail en plus de 36 secondes, l’i7 5960X reste sous la barre des 30 secondes soit un écart de 7 secondes.
7Zip
7Zip est le meilleur logiciel de benchmark concernant la compression de données. Il est multi thread et ses résultats sont exprimés en MIPS (opérations par seconde).
La compression de fichier favorise prioritairement la fréquence du processeur et pourtant l’i7 5960X est capable de prendre une avance de 2500 MIPS par rapport à l’ancienne génération avec un score dépassant les 37 000 MIPS.
PassMark
PassMark est un benchmark généraliste mesurant les performances générales d’une machine. Le résultat est exprimé sous la forme de score.
Sous Passmark, l’i7 5960X est capable de dépasser les 16 000 points alors que le 4960X était déjà impressionnant avec pratiquement 14 000 points.
X264 Benchmark
X264 Benchmark encode une vidéo au célèbre format X264 très lourd en puissance de calcul. Il se déroule selon deux passes. La première analyse la vidéo et la seconde procède à l’encodage proprement dit.
Ici avec X264 Benchmark, les résultats obtenus sont époustouflants. Avec plus de 84 FPS sur la deuxième passe, l’i7 5960X compte parmi les rares processeurs à réellement nous impressioner.
stockage
Le chipset X99 supporte parfaitement la norme SATA 6Gbps en poussant notre SSD à son maximum avec plus de 500Mo/s en écriture et 560Mo/s en lecture.
USB 3.0
En USB 3.0 aussi, le chipset X99 est le plus performant que nous ayons pu tester.
LAN
Le Killer E2200 est un peu en retrait face aux derniers contrôleurs Intel mais les débits sont largement suffisants pour tous les usages.
Nous employons RightMark Audio Analyser afin de mesurer les performances du contrôleur audio.
Pour se montrer efficace la puce testée doit obtenir un minimum de 90dB de dynamique afin de rivaliser avec une chaine hifi classique.
Concernant la distorsion, elle doit être inférieure à 0.1%.
Enfin la courbe de réponse de fréquence doit être la plus linéaire possible et les canaux Gauche et Droit doivent se confondre dans l’idéal.
Le contrôleur audio Creative est de très loin le meilleur et Gigabyte a opté pour un excellent choix.
La distorsion est si faible qu’elle n’apparait pas sur le graphique.
A ce jour nous n’avions encore jamais mesuré une courbe aussi parfaite. Bravo Gigabyte!
Bioshock Infinite est le troisème volet d’une saga connaissant un réel succès auprès de la communauté des gamers.
Ce dernier repose sur deux résolutions: 1680×1050 et 1920×1080.
Le niveau minimal est paramétré de façon à privilégier les performances au niveau de détail. Par conséquent, toutes les options sont désactivées ou réglées au minimum.
En niveau intermédiaire, nous faisons appel au mode “High”et enfin en qualité maximale, nous employons le mode “Ultra”.
Les écarts en jeux sont plus faibles qu’en puissance de calcul pure. C’est pourquoi la R9 295X2 obtient des scores similaires sur les deux plateformes. Notre souhait était de démontrer que l’i7 5960X convient parfaitement pour les jeux.
Tomb raider 2013 à longtemps été attendu pour pouvoir enfin profiter des dernières technologies en matière de rendu 3D. Il inclut une fonctionnalité exclusive “Tress FX” dédié à la modélisation des cheveux de l’héroïne Lara Croft.
En niveau de qualité basse, tous les paramètres sont désactivés ou réduits au minimum.
En niveau intermédiaire, le niveau de qualité de texture est à 2, Tress Fx est désactivé, l’anti aliasing est configuré à 2, les ombres sont paramètrées à 1 et les réflexions ont un niveau de 1 également. La tessellation est désactivée.
En niveau élevé, toutes les options sont au maximum et activées.
Sous Tomb Raider les écarts sont un peu plus prononcés qu’avec Bioshock notamment sur le mode Xtreme ou l’i7 5960X gagne 5 FPS par rapport au 4960X.
Enfin nous pouvons intégrer dans nos tests un benchmark fiable et représentatif: Hitman Absolution.
Le niveau minimal est paramétré de façon à privilégier les performances au niveau de détail. Par conséquent, toutes les options sont désactivées ou réglées au minimum.
En niveau intermédiaire, nous faisons appel au mode “High”et enfin en qualité maximale, nous employons le mode “Ultra”.
Hitman Absolution est une exception car dans ce cas uniquement le 4960X permet d’afficher des framerates sensiblement plus élevés même si les différences sont inférieures à 3FPS.
Il est impératif de garder à l’esprit qu’un paramétrage inadapté peut entraîner une instabilité de la machine ou pire, altérer les composants. Il faut donc adapter le système de refroidissement en conséquence.
La grande nouveauté des processeurs Intel Haswell est d’intégrer un contrôleur de tension dénommé FIVR. Il est chargé d’alimenter indépendamment les coeurs, la mémoire cache, le bus Ring, et l’agent DMI.
Intel a fait appel à un tel contrôleur dans le but de maîtriser la consommation électrique et surtout d’atteindre des valeurs très basses au repos.
Si les versions Desktop 1150 des processeurs Intel Haswell nous ont laissé sur notre faim en termes d’overclocking, l’i7 5960X nous a bluffé. En deux clics de souris, notre processeur de test est passé à 4600MHz de façon totalement stable en modifiant le coefficient à 46 et la tension à 1.38V.
Faute de temps imparti, nous n’avons pas pu approfondir le sujet mais les résultats obtenus sont déjà plus que satisfaisants.
A fréquence de base l’i7 5960X reste proche des 10 secondes et il gagne pratiquement deux secondes à l’aide de notre overclocking manuel.
Le score obtenu à fréquence de base était impressionnant avec plus de 14 points et en dépassant les 18 points à 4.6GHz, l’i7 5960X prouve qu’il est exceptionnel.
Les 2500 combinaisons par seconde ne sont plus très loin pour notre i7 5960X cadencé à 4600MHz. Les gains obtenus sont de l’ordre de 30%.
L’i7 5960X confirme sous X264 Benchmark qu’il est en tout point indiqué pour les taches de calculs comme l’encodage vidéo. Avec plus de 110 FPS sur la deuxième passe de l’encodage, notre processeur de test n’en finit pas de nous surprendre.
Certaines taches de calcul peuvent être 60% plus rapide mais en moyenne, les gains sont supérieurs à 30%. L’i7 5960X a un potentiel d’overclockingg incroyable.
Nous démarrons notre série de mesures avec une surveillance de la tension du Vcore.
A fréquence de base, l’i7 5960X reste sous les 1V et il nécessite seulement de 1.38V pour être parfaitement stable à 4.6GHz.
La fréquence est partiquement stable à 4.6GHz. A de rares occasions, l’i7 5960X perd 200MHz mais ce comportement n’a que très peu d’influences sur la puissance de calcul.
A l’aide de notre ventirad Noctua NH-D15, l’i7 5960X dépasse à de rares occasions les 50°C et à 4.6GHz, il n’atteint jamais les 100°C.
A fréquence de base, le Package Power de l’i7 5960X tend vers les 50 watts et reste sous les 100 watts une fois cadencé à 4.6GHz.
Les ventilateurs du Noctua NH-D15 conservent un régime très bas à fréquence de base avec moins de 1000RPM. Evidemment à 4.6GHz, ils doivent fonctionner à leur maximum afin que l’i7 5960X reste proche des 90°C. Ces valeurs ne sont bien entendu pas recommandées pour un usage quotidien.
La carte mère Gigabyte X99 Gaming 5 est sans équivoque un modèle extrêmement convaincant. En supportant les tout derniers processeurs Haswell-E grâce à son socket 2011v3 et son chipset Intel X99, elle permet de disposer du niveau de puissance le plus élevé pour une plateforme grand public.
Son second atout est son équipement audio Creative extrêmement convaincant et probablement le meilleur à ce jour en termes de contrôleur intégré.
Du point de vue des performances générales, la Gigabyte X99 Gaming 5 a parfaitement su exploiter notre nouveau processeur de référence l’Intel i7 5960X doté de huit cœurs.
La qualité de fabrication est indéniable, à la hauteur de sa catégorie offrant une des plus satisfaisantes. Les nombreuses LED rouge implémentées sur le PCB raviront surtout les fans du genre.
Alors que les versions Z97 avaient modéré notre enthousiasme faute de réelles innovations, la Gigabyte X99 Gaming 5 répond absolument à toutes nos attentes en étant aussi proche de la perfection.
Même si nous ne restons pas convaincus d’un réel intérêt du Dual DAC USB, de l’OP AMP upgradable, ou de l’Audio Noise Guard, nous reconnaissons bien volontiers les nombreuses qualités de la X99 Gaming 5.
Les amateurs inconditionnels du socket 2011 n’hésiteront probablement pas une seule seconde à upgrader leur machine avec une plateforme aussi puissante et efficace.
Accompagnée du processeur Intel Core i7 5960X, le premier à intégrer huit cœurs soit seize unités de calcul dans la gamme grand public, elle ne sera malheureusement pas accessible à toutes les bourses.
Mais dans tous les cas elle apportera une totale satisfaction aux joueurs mais aussi aux utilisateurs souhaitant la puissance de calcul la plus élevée disponible à ce jour.
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