Après avoir rencontré un franc succès avec le DNS-325, D-Link fait évoluer sa gamme avec le NAS deux baies DNS-320L, un modèle économique orienté Cloud. Ainsi grâce au service Cloud mydlink, le contenu du NAS est accessible depuis internet.
Conçu en priorité pour une simplicité d’utilisation grâce à une console de gestion dotée de nombreux assistants, le D-Link DNS-320L tente d’établir le meilleur compromis possible entre fonctionnalités et accessibilité.
Le DNS-320L vise également à offrir un panel complet de fonctionnalités dédiées aux contenus multimédia afin d’exploiter au mieux photos, musiques et autres vidéos.
Alors le NAS deux baies D-Link DNS-320L sera-t-il capable de consolider la renommée de la marque concernant les NAS réservés aux particuliers?
Présentation du D-Link DNS-320L
Le DNS-320L est conçu pour héberger et centraliser les fichiers des utilisateurs d’un réseau personnel. Grâce à ses deux baies, il permet donc de réaliser une capacité de stockage maximale de 8To (2x4To).
Le DNS-320L intègre plusieurs mécanismes destinés à sécuriser les données ou à booster les performances comme la technologie RAID. Et afin de répondre aux attentes des utilisateurs, le DNS-320L embarque un choix d’outils et de fonctionnalités étudié pour établir le meilleur compromis entre simplicité d’utilisation et richesse des outils.
Le DNS-320L permet de disposer du contenu du NAS depuis internet grâce au service Cloud mydlink. Ainsi depuis n’importe quel équipement connecté et disposant d’un navigateur internet, les utilisateurs identifiés peuvent accéder à leurs fichiers.
On retrouve également les outils indispensables aux sauvegardes. Le contenu du DNS-320L peut être synchronisé sur un autre NAS de la marque mais aussi sur un serveur Rsync (réplication de données). Les sauvegardes peuvent être aussi réalisées sur un support de stockage externe branché au connecteur USB de l’appareil. Le DNS-320L supporte aussi différents services Cloud comme Amazon S3.
Puisqu’il se désigne comme équipement de choix dans nos foyers, le DNS-320L privilégie aussi les contenus multimédia. Le serveur DLNA autorise la diffusion de bibliothèques vidéos, audio et albums photos sur le réseau à destination d’équipements compatibles tels que les Smartphones mais aussi les consoles de salon et autres télés.
Enfin le nouveau NAS de D-Link est équipé d’applications réservées aux fans de téléchargements car le DNS-320L est capable de récupérer des fichiers sur internet via les protocoles HTTP, FTP et même Torrent.
Ainsi le DNS-320L intègre l’essentiel que l’on puisse attendre d’un NAS moderne et complet sans pour autant perdre sur son précieux atout: son accessibilité aux néophytes.
Bundle
Présentation extérieure
Alors que la collection précédente de NAS D-Link optait pour un format classique horizontal séduisant grâce à l’installation des disques durs sans outil, le DNS-320L se différencie avec un positionnement vertical.
A présent, les disques durs s’installent par le sommet du NAS et malheureusement, il est désormais nécessaire de les munir de poignées souples à visser. Un simple couvercle amovible suffira à refermer l’appareil.Le boîtier toujours intégralement en plastique repose sur des dimensions relativement compactes avec 20cm de hauteur, 10cm de largeur et 14cm de profondeur.
Toutefois, il semble plus imposant en raison de sa conception en hauteur. Le DNS-320L bénéficie d’une esthétique plaisante et facilitant son intégration par exemple dans un salon ou un home cinéma grâce à ses arêtes arrondies et son plastique noir brillant.L’interrupteur de mise sous tension comme les indicateurs lumineux d’activités prennent place à la base du NAS sur la façade.
A l’arrière, on retrouve une connectique minimale: un connecteur d’alimentation externe, un Ethernet puis un USB 2.0. Un petit ventilateur est chargé de refroidir les composants internes mais surtout les unités de stockage. Or peu d’évents sont disposés pour permettre à l’air chaud de s’évacuer.
Présentation intérieure
Le châssis du DNS-320L reprend une conception minimaliste basée sur un simple cadre servant à guider les disques durs lors de leur insertion mais surtout à rigidifier l’ensemble.
Dans le fond de panier, un unique circuit imprimé regroupe l’intégralité des composants électroniques de l’appareil.
Ainsi on retrouve les deux connecteurs SATA mais aussi 256MB de RAM et un processeur Marvell référencé 6702. Les spécifications de cette puce ne sont pas publiques mais par déduction, la majorité des NAS grand public utilisent des références 68xx et donc celle du DNS-320L est donc moins rapide.
En définitive, le nouveau D-Link se veut le plus économique possible et sans pour autant négliger ses composants. Le DNS-320L répond donc à une qualité de fabrication correcte sans le moindre superflu.
Interface de gestion
L’interface de gestion reste très similaire à l’ancienne génération de NAS D-Link. Nous l’avions réellement apprécié grâce à son très bon compromis entre simplicité d’utilisation et richesse de fonctionnalités.
Privilégiant la lisibilité et l’efficacité, le fabricant n’a pas jugé utile d’effectuer un rajeunissement esthétique à l’interface de gestion du DNS-320L. Un choix compréhensible évitant aux habitués de la marque de s’adapter à une nouvelle organisation.
Ainsi aucune surprise ne nous attend dès la première connexion à l’interface de gestion du NAS qui n’a pas mal vieilli. On retrouve une page d’accueil personnalisable composée d’un menu simplifié à l’extrême: deux boutons placés sur un bandeau horizontal permettent d’accéder aux applications ainsi qu’aux paramètres système.
Afin de revoir en détail l’intégralité des fonctionnalités offertes par le DNS-320L, nous vous invitons à vous rediriger ici vers le test du NAS D-Link DNS-345.
Nous reprenons donc les points essentiels de l’interface de gestion du DNS-320L. Avant tout, la configuration de l’appareil compte définitivement parmi les plus accessibles grâce à la présence de nombreux assistants guidant les utilisateurs.
La configuration de l’espace de stockage s’effectue sans heurt et quelques clics de souris suffisent à obtenir une capacité de stockage exploitable.
La création de dossiers partagés est elle aussi bien pensée car il suffit de la nommer et de sélectionner les utilisateurs autorisés à l’accès (lecture uniquement ou lecture plus écriture). Enfin on affinera éventuellement la ou les méthodes d’accès comme FTP, SMB ou WebDAV.
Afin de réaliser des économies sur la consommation électrique si désiré, il est possible d’intervenir sur la vitesse de fonctionnement du ventilateur (peu profitable) mais surtout de configurer l’état d’hibernation des disques durs au cas où ils ne sont pas utilisés.
Les utilisateurs se retourneront surtout vers le planificateur de mise en marche permettant de démarrer automatiquement mais aussi d’éteindre le NAS selon une programmation hebdomadaire.
Enfin puisque le DNS-320L autorise son utilisation via internet, il suffit d’enregistrer son appareil sur le site mydlink pour y retenir une redirection DNS. Concrètement, les utilisateurs obtiennent un nom de domaine utilisable pour accéder aux données.
Une dernière intervention est nécessaire sur le DNS-320L afin qu’il ordonne à la box internet présente sur le réseau local d’autoriser l’accès grâce au protocole Upnp.
A noter que D-Link propose également des applications exclusives aux smarphones Apple et Android.
Au final, l’interface de gestion du DNS-320L demeure toujours aussi plaisante à utiliser et aussi efficace. Le seul reproche éventuellement possible serait l’impossibilité de mettre à jour le système d’exploitation de l’appareil directement via internet. Il faut pour l’instant se connecter au site du fabricant pour télécharger le fichier et l’installer sur le DNS-320L.
Enfin on aurait apprécié la présence d’un système d’applications optionnel permettant d’enrichir les fonctionnalités du NAS.
Performances
Protocole de test
Afin de mesurer les performances, nous avons utilisé notre PC de référence doté d’une interface réseau Intel 82579V compatible réseaux Gigabits. Pour être certain de ne pas brider les transferts de données, nous utilisons une grappe raid 0 de deux SSD.
Nous équipons le NAS de 2 disques durs Western Digital Caviar Black 2To tournant à 7200 rpm doté de 12 Mo de mémoire cache. Nous allons donc comparer les performances des différents modes raid.
Cela nous permettra de vérifier les qualités et défauts de ces différentes configurations et surtout de vous aider à opter pour la plus adaptée à vos besoins.
Nous utiliserons donc notre traditionnel fichier de 7769 Mo ainsi que notre ensemble de 2414 fichiers répartis dans 149 dossiers pour un volume de 3.08 Go (environ 1.3 Mo par fichier).
Les mesures seront effectuées via les protocoles de transfert SMB en lecture comme en écriture.
Gros fichiers
Mais la marque n’a pas voulu faire du DNS-320L un foudre de guerre car sa priorité reste un budget maîtrisé.
Petits fichiers
Concernant les petits fichiers, les débits sont en tout logique plus bas avec en lecture une moyenne de 10Mo/s.
En écriture, l’amplitude est comprise entre 12Mo/s et 14Mo/s. Ce sont des valeurs bien inférieures à la moyenne des NAS et on regrette que le contrôleur Marvell n’exploite pas mieux l’interface Ethernet Gigabyte.
Interface USB
Les résultats concernant l’unique interface USB 2.0 du DNS-320L respectent la moyenne des NAS d’entrée de gamme avec plus de 20Mo/s sur les gros fichiers. Par contre la lecture des petits fichiers reste faible avec moins de 5Mo/s.
IOPS Mode Séquentiel
Concentrons nous à présent sur les IOPS soit le nombre d’accès simultanés que le DNS-320L est capable de supporter.
En mode séquentiel, la lecture permet d’atteindre plus de 750IOPS en lecteure. En écriture il tombe à 300IOPS. Comme pour les débits, le DNS-320L reste en dessous des valeurs relevées sur la concurrence mais il ne faut pas oublier que les tarifs ne sont pas les mêmes.
IOPS Mode Aléatoire
En mode aléatoire, on passe alors à 30 voire 40 IOPS dans le meilleur de cas. Cependant on relativisera ces résultats car le DNS-320L n’est pas prévu pour supporter de nombreux utilisateurs simultanés.
Consommation et nuisances sonores
Nous mesurons directement la consommation électrique du DNS-320L.
Le DNS-320L reste économe sur ce point car il nécessite seulement 3watts en veille, 10 watts avec un unique disque dur et enfin 18watts avec deux unités de stockage.
Avec à peine 36.8dB équipé de deux disques durs, le DNS-320L est très silencieux à la limite de l’audible.
Conclusion : notre avis sur le DNS-320L de Dlink
D-Link profite de cette fin d’année pour offrir une cure de rajeunissement à sa collection de NAS grâce au DNS-320L qui représente le meilleur choix actuel dans la catégorie petits prix.
Car pour moins de cent euros, ce nouveau NAS embarque tout ce qu’il faut pour répondre aux besoins essentiels: stockage sécurisé grâce au RAID, fonctionnalités multimédias, accès depuis internet mais surtout une console de gestion diablement efficace y compris pour les utilisateurs d’un premier équipement. En effet les assistants sont nombreux, bien pensés et surtout efficaces.
Côté points à améliorer, le DNS-320L n’est malheureusement pas parfait même si cela ne nuit nullement au final au NAS. On regrette que D-Link soit revenu à un système de montage avec outil et que le processeur choisi ne soit pas un peu plus véloce.
Mais surtout, le DNS-320L devra surtout convaincre sur le plan tarifaire car nous testons dans ces prochains jour le Iomega ix2 qui pourrait très probablement occuper la première marche du podium des NAS économiques accessibles au grand public.
Le deux baies Raidon que nous avions testé dernièrement devra donc laisser la place au DNS-320L si les baies hotswap ne sont pas essentielles.
Les + :
- Rapport fonctionnalités prix excellent
- Interface de gestion excellente pour les débutants
- Vous bénéficiez d’une garantie d’un an, ce qui est appréciable.
Les – :
- Nécessite un outil pour installer les disques
- Performances