Une situation tendue règne actuellement à bord de la Station Spatiale Internationale (ISS), où deux astronautes de la NASA, Butch Wilmore et Sunita Williams, se retrouvent dans l’attente d’un retour sur Terre compromis. Leur vaisseau, le Starliner de Boeing, censé marquer un tournant dans les vols spatiaux habités, est confronté à des problèmes techniques majeurs.
Starliner : un vol inaugural entaché de problèmes
Le Starliner, après de multiples reports, avait enfin réussi son premier vol habité en transportant les astronautes vers l’ISS. Cependant, l’euphorie a été de courte durée. Des fuites ont été détectées sur le vaisseau peu après son amarrage à la station, forçant les équipes au sol à suspendre le retour prévu des astronautes.
Bien que la NASA se veuille rassurante, affirmant que les astronautes ne sont pas « bloqués », la situation reste préoccupante. Les regards se tournent alors vers les autres vaisseaux amarrés à l’ISS, notamment le Crew Dragon Harmony de SpaceX. Cette capsule, développée par l’entreprise d’Elon Musk, pourrait offrir une solution de secours pour ramener les astronautes en toute sécurité.
Un choix cornélien pour l’agence spatiale américaine
La NASA dispose en effet de trois options : le Starliner, la capsule russe Soyouz, ou le Crew Dragon. Si la priorité reste de ramener les astronautes à bord du Starliner, l’agence n’exclut pas d’autres alternatives. Steve Stich, responsable du programme, souligne l’avantage d’avoir deux systèmes différents, offrant une flexibilité précieuse en cas de besoin.
L’éventualité d’un sauvetage par SpaceX soulève des questions quant à la fiabilité du Starliner et à l’avenir du programme spatial américain. Si SpaceX venait à jouer les sauveurs, cela pourrait renforcer sa position dominante dans le domaine des vols spatiaux habités. La NASA se retrouve dans une course contre la montre pour résoudre les problèmes du Starliner et assurer le retour en toute sécurité de ses astronautes. L’agence spatiale américaine doit prendre une décision rapide et cruciale, qui pourrait avoir des répercussions sur l’avenir de ses programmes spatiaux.