Dans la série ajout de taxe comme pour le tabac ou l’essence, Nvidia ré-emprunte la même voie pour ses nouvelles cartes graphiques.
Depuis de nombreuses années, les revendeurs de cartes graphiques Nvidia ont eu le droit d’overclocker (dans un cadre ultra défini par le caméleon) leurs produits sans engendrer de surcout significatif.
Ce fût pendant très longtemps le nerf de la guerre d’avoir les plus hautes fréquences pour obtenir les éloges de la presse et donc générer plus de ventes par la suite.
Mais certains petits curieux ayant décrypté la nouvelle version de GPU-Z, le logiciel de référence pour obtenir les meilleures infos à propos des cartes graphiques se sont rendu compte que de nombreuses références étaient dédoublées.
Les TU102-300 et TU102-300-A concernent les RTX 280 Ti et devinez ce qui les départage? L’overclocking d’usine. La version « A » sera autorisée tandis que l’autre devra se contenter des fréquences d’usine.
Il est plus que probable que les joueurs seront martelés par des arguments publicitaires jurant par tous les saints que les cartes sont différentes. Les plus sceptiques auront probablement avec raison tendance à croire qu’il s’agit d’un simple verrou visant à segmenter une fois encore les GPU en différentes catégories dans le but d’augmenter des profits.
Mais attention aux jugements trop attifs car si les cartes non overclockées étaient moins chères qu’une version standard, l’avantage serait certain pour tous ceux n’ayant que faire de l’overclocking d’usine.