Sony s’apprête à lancer la PS5 Pro, une console qui promet des performances graphiques impressionnantes. Mais au-delà des spécifications techniques brutes, se pourrait-il que la PS5 Pro dissimule une technologie secrète capable de surpasser les PC de jeu ?
Un GPU plus rapide, mais pas seulement…
Sony met en avant trois éléments clés pour expliquer les performances de la PS5 Pro : un GPU plus rapide, un meilleur ray tracing et une mise à l’échelle assistée par l’IA via PSSR. Si ces améliorations sont indéniables, elles ne suffisent pas à donner à la PS5 Pro un avantage décisif sur les PC.
Or, Mark Cerny, l’architecte système en chef de Sony, a laissé entendre que la PS5 Pro possède des fonctionnalités de ray tracing uniques, absentes des autres GPU AMD, y compris ceux équipant les PC haut de gamme. Il y a donc fort à parier que Sony a plus d’un tour dans son sac.
Le débruitage : un élément clé ?
Bien que Sony ne communique pas sur ce point, il est probable que la PS5 Pro utilise une forme de débruitage pilotée par l’IA pour optimiser son ray tracing “avancé”. Le débruitage est essentiel pour “nettoyer” les images générées par le ray tracing, qui peuvent présenter du “bruit” ou des imperfections.
L’IA se révèle très efficace pour le débruitage, permettant d’obtenir des images nettes sans sacrifier les performances. Plusieurs indices laissent penser que la PS5 Pro exploite cette technologie. Premièrement, le PSSR, la technologie de mise à l’échelle de Sony, est “pilotée par l’IA”. Deuxièmement, AMD, le fabricant du GPU de la PS5 Pro, travaille sur un algorithme combinant mise à l’échelle et débruitage par IA.
Une longueur d’avance sur les PC ?
Si cette théorie se confirme, la PS5 Pro pourrait avoir une longueur d’avance sur les PC en matière de débruitage. Nvidia propose bien une technologie similaire, la reconstruction de rayons, mais son adoption reste limitée.La PS5 Pro, en revanche, pourrait intégrer cette technologie de manière plus large, offrant ainsi des performances supérieures en ray tracing sans nécessiter de matériel extrêmement puissant.
Il est important de rappeler que les consoles et les PC n’ont pas les mêmes objectifs. Alors que les PC cherchent souvent à atteindre des fréquences d’images très élevées, les consoles visent une fluidité constante à 30 ou 60 images par seconde. Dans ce contexte, des techniques comme le débruitage et la mise à l’échelle par IA prennent une importance particulière pour les consoles, permettant d’optimiser les performances sans recourir à du matériel excessivement coûteux.