Retour chez Roccat avec le clavier mécanique Vulcan. Après un Ryos très typé, un Suora très minimaliste, le constructeur ajoute un modèle mécanique bourré de charme, moins orienté gaming que ce que le constructeur allemand nous a habitué. Ce revirement d’esthétique réussira t’il au constructeur allemand ?
Nouveau fleuron haut de gamme chez la marque allemande, ce clavier est disponible en trois versions, Vulcan 80, Vulcan 100 et Vulcan 120.
Le Vulcan 80 constitue la base avec un rétroéclairage paramétrable de couleur « Bleu Roccat » et des touches multimédias, le ticket d’entrée pour le Vulcan d’entrée de gamme est de 129,99€.
Le deuxième modèle, le Vulcan 100 testé aujourd’hui, adopte un rétroéclairage RGB et modifie le design des touches multimédia avec un design plus travaillé en utilisant un système de molette pour la gestion du son et le rétro-éclairage. Le prix annoncé est de 149,99€.
Et pour finir, le 3ème modèle, le Vulcan 120, reprend le design du Vulcan 100 en ajoutant un repose-paumes magnétique. On augmente la tarif de 10€ pour atterrir à 159,99€.
Roccat Vulcan 100 - Clavier Gaming mécanique RGB, rétro-éclarage LED AIMO multicolore touche par touche, switchs Roccat Titan, conception durable (pla
Caractéristique du Roccat Vulcan 100
Unboxing et contenu du clavier Roccat Vulcan 100
La boîte est relativement fine pour ce type de périphérique d’ordinaire massif chez le constructeur germanique (Suora mis à part).
En ouvrant la boîte, on remarque que l’emplacement pour caler le repose-paume est bien présent. Une fois le rabat ouvert, on peut sortir le clavier de la boîte et de son sachet plastique.
Le bundle est plutôt maigre mais vous pourrez quand même profiter de quelques stickers à l’effigie de la marque, un guide de démarrage rapide ainsi qu’un guide de recyclage.
Une fois posé sur le bureau … mazette, quelle belle pièce ! Avec sa plaque en aluminium brossé, sa finesse et les touches plates, on est vraiment en face d’un clavier premium. La construction est solide bien qu’il est possible de le tordre un peu en forçant. La finesse rend aussi plus fragile. Sur le plan physique, un seul reproche ou plutôt une question sur la présence de deux vis en haut à gauche du clavier. Sont-elles utiles pour le design ou seulement pour démonter le clavier ? On ne comprend pas bien l’utilité de leur présence, mais là , on pinaille.
Test du roccat vulcan 100 : prise en main
Sous les touches de fonction F1 à F12, on retrouve différentes fonctions secondaires accessibles via la touche FN. On pourra alors switcher entre 4 profils, ouvrir l’explorateur Windows, un navigateur internet, un client mail ou la calculatrice. Mais aussi gérer le multimédia avec les fonctions Lecture/Pause, Stop, Piste précédente et suivante.
Pour ce qui est des macros, Le Vulcan en possède 6. Elles sont logées au dessus des flèches directionnelles.On aurait préféré les voir plus proches de la main gauche pour y accéder plus rapidement mais la fonction easyshift du constructeur permet d’attribuer une seconde fonction à presque toutes les touches du clavier.
Pour utiliser les macros, il faudra obligatoirement activer le mode Jeu via la combinaison FN + Arrêt Défilement. Vous pouvez vérifier son activation via le voyant en bas à droite du clavier. Et d’ailleurs, les LEDs de verrouillage majuscule, Arrêt défilement et Verrouillage numériques sont toutes placées en bas à droite. Endroit assez inhabituel qui nous fera irrémédiablement regarder le haut du clavier avant de se rappeler que les voyants sont en bas.
Au dessus du pavé numérique on retrouve trois boutons rétroéclairés pour la fonction Mute, la sélection du volume ou la sélection du rétroéclairage. A droite de ces boutons, le Vulcan accueille une molette rappelant fortement les potentiomètres sur les amplis. Très pratique, elle permet le réglage du son mais aussi de l’intensité lumineuse. Les crans sont très bien bien marqués, chose rare pour le souligner…
Ce clavier mécanique introduit les interrupteurs Titan, développés par Roccat et fabriqués par TTC. Ils possèdent un point d’activation relativement bas à 1,8mm pour une course maximale de 3,6mm. Ils sont légèrement tactiles tout en gardant cet atout relativement silencieux, on est bien loin des Cherry MX Blue ou MX Brown et leur bruit rappelant la vieille machine à écrire. Les Titan sont annoncés comme 20% plus rapide que la concurrence, il nous est difficile de juger surtout que nous ne savons pas contre quel interrupteurs ils sont comparés.
Chaque interrupteur est également muni d’une LED RGB pour le rétroéclairage. Ce système permet de gérer jusqu’à 16,8 millions de couleurs. Du fait de sa structure très aérée et des interrupteurs à coque translucide, la lumière se diffuse très bien.
On pourrait regretter l’absence de port USB ou de prises Jack sur ce clavier, mais la finesse étant de mise sur le Vulcan, le choix de ne pas les ajouter est logique.
En retournant le clavier, on s’aperçoit que Roccat n’a pas lésiné sur le caoutchouc. Il ne fait aucun doute qu’il accroche parfaitement à la surface sur laquelle il est posé. Deux patins serviront à surélever le clavier. Eux aussi sont munis d’une bande de caoutchouc.
Fixation et surélévation
Roccat a fait le choix de fournir un clavier relativement fin. De plus, comme les interrupteurs ne sont pas dissimulés par un capot, ils dépassent légèrement du carénage et renforce l’impression de hauteur globale du clavier. Cette hauteur est d’autant plus renforcée par l’utilisation de touches plates de petites tailles. Nous nous sommes amusés à échanger les touches plates par des touches dites « normales » sur le Roccat Ryos MK Pro et des touches Low Profiles sur le K70 MK.2 Low Profile. Constat évident, le clavier perd de son originalité, de son charme et retombe dans la normalité. On voit bien que le travail de finition opéré sur le Vulcan paie.
Hormis un temps d’adaptation pour toucher juste le milieu des touches, cet écart entre les touches n’est pas sans avantage puisqu’il facilite grandement le nettoyage. Un simple coup de pinceau permet de retirer la poussière et autres résidus. Pas besoin de retirer les touches.
Dernier point à aborder avant de passer au logiciel, le bruit. Le Vulcan est un clavier plutôt bruyant de par l’utilisation d’interrupteurs mécaniques, surtout la barre espace. On peut bien sur limiter le bruit en limitant la force d’appui et ainsi ne pas enfoncer complètement la touche. Mais c’est au prix d’une plus grande lenteur pour taper de longs textes.
Depuis 2015, c’est le logiciel Roccat Swarm qui est utilisé pour paramétrer les différents périphériques de la marque. Il a permis d’unifier tous les périphériques au sein d’un unique logiciel.
Réglage logiciel
Les réglages du clavier s’articulent autour de 3 menus qui sont : Caractéristiques générales, Attribution des touches et Éclairage de la touche.
Réglage générale
Commençons par le menu « Caractéristiques Générales ». Dans ce menu se trouve le retour audio avec plusieurs bruits que vous pouvez rajouter lorsqu’une touche est enfoncée, lorsque vous changez de profil ou encore en mise en veille et sortie de veille. C’est également ici que vous pourrez réinitialiser les paramètres du Vulcan et aussi régler le délai des répétitions de caractères.
Attribution des touches
Vient ensuite le menu d’attribution des touches. ici, on retrouve tout ce qui touches aux macros, la réattribution des touches, l’ajout d’une deuxième fonction aux touches via l’Easy-shift, la création de minuteur, d’ouvrir des applications ou encore d’attribuer des fonctions systèmes. A noter qu’il existe un paquet de préréglages en fonction du jeu, il suffit de le charger via le bouton « Collection de préréglages ».
Réglage du rétroéclairage
Le réglage du rétroéclairage est complet mais pas complexe. Vous choisissez d’abord le type d’éclairage que vous souhaitez parmi : AIMO, Vague, Serpent, Plein éclairage, Battement 2.0, Respiration 2.0, Extinction, Effet Onde et Mode personnalisé.
Ensuite vous sélectionnez la vitesse de l’animation, la (ou les) couleur(s) et l’intensité lumineuse. Sur le mode « Personnalisé », il est possible de choisir le rétroéclairage de chaque touche, ou d’utiliser des groupes de touches (ZQSD, les touches fléchées, les touches de fonction, …)
Le logiciel n’offre pas la quantité de réglage de quelques autres constructeurs mais il reste très simple d’utilisation !
Avis sur le Roccat Vulcan 100
Avec le Vulcan 100, on peut dire que Roccat frôle la perfection. Avec sa robe en aluminium anodisé apportant finesse, rigidité et esthétique soignée, il a une finition haut de gamme. Il fait le lien entre le clavier gaming et bureautique. Beaucoup moins massif et plus épuré que ce qu’on a pu voir avec les anciens claviers de la marque, le virage opéré est une franche réussite.
Au niveau du prix, celui du Vulcan 100 est bien réfléchi comparé à la concurrence. On pensera particulièrement à Corsair et son K70 MK2 qui exhibe ses interrupteurs depuis 2013 dont le prix est équivalent au Vulcan dans sa version 120 avec le repose-paume.
Une piste d’amélioration pour Roccat serait de passer à des interrupteurs plus silencieux et de type Low Profile. Et avec ça, son Vulcan serait parfait !
- Qualité des finitions
- Design
- Logiciel facile à prendre en main
- Hauteurs des interrupteurs
- Bruit
Roccat Vulcan 100 : Meilleur prix et promo
Roccat Vulcan 100 - Clavier Gaming mécanique RGB, rétro-éclarage LED AIMO multicolore touche par touche, switchs Roccat Titan, conception durable (pla