La Cour suprême du Brésil a confirmé la suspension du réseau social X, anciennement Twitter, suite à son refus de se conformer à des décisions judiciaires liées à la lutte contre la désinformation. Cette décision a provoqué une réaction immédiate d’Elon Musk, le propriétaire de X, qui dénonce un “complot politique” visant à museler la liberté d’expression.
Un bras de fer entre Musk et la justice brésilienne
Le juge Alexandre de Moraes, figure de proue de la lutte contre la désinformation au Brésil, mène un bras de fer avec Elon Musk depuis plusieurs mois. Le magistrat reproche au milliardaire américain de ne pas respecter les lois brésiliennes et de se considérer comme “une véritable entité supranationale, immunisée contre les lois de chaque pays”.
La suspension de X confirmée par la Cour suprême
La Cour suprême a confirmé la décision du juge de Moraes de suspendre X. Cinq magistrats, dont Alexandre de Moraes, ont validé cette mesure en session virtuelle. Le juge Flavio Dino, ancien ministre de la Justice du président Lula, a déclaré que “la liberté d’expression ne protège pas des violations répétées du système juridique”.
Elon Musk a réagi vivement à la décision de la Cour suprême, dénonçant un “complot politique” visant à museler la liberté d’expression. Il a déclaré qu’un “pseudo-juge non élu est en train de la détruire à cause de motivations politiques“. La suspension de X au Brésil a des conséquences importantes pour les 22 millions d’utilisateurs du réseau social dans le pays. Ils ne peuvent plus accéder à la plateforme et sont privés d’un outil de communication essentiel. Cette décision soulève également des questions sur les limites de la liberté d’expression et sur le rôle des réseaux sociaux dans la lutte contre la désinformation.
Un débat crucial sur la liberté d’expression et la désinformation
L’affaire X au Brésil met en lumière un débat crucial sur la liberté d’expression et la lutte contre la désinformation. D’un côté, Elon Musk défend la liberté d’expression absolue et accuse la justice brésilienne de censure. De l’autre, les autorités brésiliennes affirment que la liberté d’expression ne peut pas être utilisée pour diffuser de fausses informations et nuire à la démocratie.
L’avenir de X au Brésil est incertain. La plateforme restera suspendue jusqu’à ce qu’elle se conforme aux décisions judiciaires brésiliennes. Elon Musk devra décider s’il accepte de respecter les lois du pays ou s’il continue à défendre sa vision de la liberté d’expression absolue.