Depuis des décennies, une guerre fait rage dans le monde du jeu vidéo. Un combat entre des entreprises qui tentent de vous vendre leurs consoles et leurs jeux. Cette bataille, bien que parfois absurde, a été bien réelle et coûteuse, avec des millions de dollars dépensés en marketing et développement. Mais en 2025, il semble que la guerre des consoles touche à sa fin.
Xbox : de la conquête à l’abandon du champ de bataille
Lancée en 2001, la Xbox originale avait pour ambition de concurrencer Sony et Nintendo. Xbox a rivalisé avec Sony et Nintendo à coups de baisses de prix, d’offres spéciales et de jeux exclusifs comme Forza. Mais aujourd’hui, Xbox a changé de stratégie. L’entreprise est en passe de devenir un éditeur multiplateforme majeur, comme en témoigne le rachat d’Activision. Forza Horizon 5 sur PS5, c’est un peu comme si Microsoft jetait l’éponge. Le Game Pass, disponible sur de plus en plus d’appareils, illustre cette volonté de ne plus se limiter aux ventes de consoles.
Nintendo : la stratégie du “chacun pour soi”
Après l’échec de la Wii U, Nintendo a choisi de s’éloigner de la guerre des consoles. La Switch, console hybride au succès retentissant, a permis à Nintendo de trouver son public en dehors des confrontations directes avec Sony et Microsoft. La Switch 2, attendue prochainement, confirme cette stratégie : se concentrer sur ses innovations et ses jeux exclusifs, sans se soucier du rythme des sorties de PlayStation ou Xbox. Nintendo a par ailleurs la capacité d’attirer les éditeurs tiers, même en les contraignant à adapter leurs jeux pour le matériel de la Switch.
PlayStation : le dernier des Mohicans (ou presque)
Sony et PlayStation semblent être les derniers à être encore engagés dans la “guerre des consoles” traditionnelle. Sony dépense des fortunes pour obtenir des jeux exclusifs (ex : Final Fantasy 7 Rebirth, Death Stranding 2) et refuse de les proposer sur PC ou dans le PS Plus dès leur lancement. La PS5 Pro, nouvelle console de milieu de génération, témoigne de cette volonté de suivre le rythme de la concurrence. Il est toutefois important de noter que, dans un marché en pleine mutation, Sony donne l’impression de se battre seul.
La “guerre des consoles” semble bel et bien toucher à sa fin, ou du moins se transformer. Xbox devient un éditeur puissant, Nintendo trace sa propre voie, Sony reste le dernier “soldat” de l’ancienne guerre. L’essor des jeux mobiles et gratuits vient également concurrencer les consoles traditionnelles, avec des chiffres d’affaires qui dépassent largement ceux des consoles. Les jeux sur téléphones rapportent plus que tous ceux sur des appareils qui n’ont jamais été liés à la guerre des consoles.